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Recherche et développement

Besoins psychologiques et communication

 

Le modèle ComProfiles® nous donne les moyens d’analyser la qualité de notre relation avec d’autres personnes, de comprendre pourquoi nous avons le sentiment que nos échanges sont, tantôt harmonieux et stimulants, tantôt frustrants ou démotivants.

L’enjeu essentiel de notre communication avec autrui est la satisfaction de nos besoins psychologiques.

Nous les avons regroupés en quatre grandes familles.

Lorsque nos échanges avec une autre personne viennent nourrir un de nos besoins psychologiques primordiaux, nous ressentons de la satisfaction, du bien-être ou un surcroît de motivation. A l’inverse, quand nos échanges avec autrui génèrent une insatisfaction de nos besoins psychologiques, nous avons le sentiment de ne pas être sur la même longueur d’ondes que notre interlocuteur, de perdre notre énergie et notre envie d’aller plus loin avec cette personne.

Nos langages psychologiques (ou relationnels)

Pour exprimer et pour satisfaire chacun des besoins appartenant à une même famille, nous utilisons un registre de communication spécifique, que nous appelons un langage psychologique. Il existe ainsi une correspondance entre chaque famille de besoins et chaque langage psychologique.

Un langage psychologique est un système cohérent de :

  • Comportements observables verbaux et non verbaux,
  • Valeurs et de principes directeurs de nos comportements,
  • Mécanismes émotionnels,
  • Usages particuliers de la langue et de sa grammaire,
    qui tous contribuent à l’expression et à la satisfaction de nos besoins.

Chacun de nous éprouve tous les besoins et utilise les quatre langages psychologiques.

Toutefois, nous ressentons certains besoins comme étant plus importants que d’autres et nous utilisons les langages de manière spécifique pour exprimer et satisfaire les besoins qui sont pour nous prédominants. De nos préférences particulières dans l’utilisation des langages psychologiques va résulter notre profil de communication personnel.

Comment la connaissance des langages psychologiques contribue-t-elle à la qualité de la communication ?

Lorsque nous sommes en relation avec une autre personne, nous éprouvons un sentiment de bien-être quand nos échanges contribuent à satisfaire nos besoins psychologiques prioritaires. A l’inverse, nous ressentons de la lassitude ou de la démotivation, lorsque les échanges ne viennent nourrir aucun besoin psychologique.

Le modèle, les méthodes et les outils ComProfiles® nous donnent les clés pour analyser le comportement des autres, comprendre quels sont les besoins psychologiques moteurs de ces comportements et nous adapter de manière appropriée à l’autre. Ils nous rendent capables de prédire les comportements que la personne avec laquelle on est en relation pourrait avoir, et de mettre en œuvre la flexibilité et la créativité pour nous adapter à elle. Bref de rendre la communication avec autrui satisfaisante et efficace.

Quel lien entre nos besoins psychologiques et notre profil de communication ?

Chacun de nous ressent l’ensemble des besoins psychologiques, mais chaque personne a sa propre hiérarchie de besoins. A nos besoins primordiaux correspondent nos préférences comportementales, le langage dominant de notre profil de communication.

Il apparait clairement dans les qualités que nous démontrons dans la vie de tous les jours, dans nos comportements émotionnels et dans nos manières de gérer les situations.

Il apparait de manière encore plus évidente lorsque nous sommes soumis à des stress importants, car nous pouvons alors perdre la flexibilité naturelle qui nous permet de nous adapter aux personnes avec lesquelles nous sommes en relation et aux rôles que nous avons à jouer.

On considère que le profil de communication d’une personne est pur lorsqu’elle présente un seul langage psychologique dominant. C’est le cas de 70% des gens. 30% présentent des profils mixtes, résultant de la combinaison de deux langages psychologiques préférentiels.

Qu’est-ce que la croissance relationnelle ?

Notre capital émotionnel varie en fonction de la qualité de nos échanges avec les autres et de la satisfaction de nos besoins psychologiques. Lorsqu’il est important, parce que nos besoins sont bien satisfaits, nous avons l’impression d’avoir beaucoup (de réserves) d’énergie. Nous sommes alors en mesure de nous adapter aux attentes de nos interlocuteurs, de nourrir leurs besoins psychologiques. Nous sommes aussi capables d’adopter le registre de communication relationnel le plus approprié pour réaliser une tâche, pour remplir une fonction ou un rôle social. Nous nommons cet état dans lequel nous sommes en pleine possession de nos moyens, de nos talents et nous sommes capables de nous adapter aux exigences du contexte, la croissance relationnelle.

Lorsque nous sommes en croissance, non seulement nous sommes plus à même de démontrer dans l’action notre intelligence émotionnelle et de faire face à des situations difficiles de communication, mais nous sommes aussi capables de donner de l’énergie positive aux autres et de les aider à sortir de leur état de stress.

Quel est le lien entre le stress et l’état de « survie » ?

Lorsque notre capital émotionnel est faible, parce que nos besoins psychologiques n’ont pas été satisfaits, nous avons l’impression de manquer d’énergie, de ne pas avoir assez de ressources pour faire face aux difficultés de la vie. Ce sentiment de déficit de ressources, de manque d’énergie est à l’origine de l’intensité du stress que nous pouvons subir. Plus le déficit de ressources est important, plus le stress que nous ressentons a tendance à s’accroître. Nous perdons alors la faculté de nous adapter aux personnes avec lesquelles nous sommes en relation, au contexte dans lequel nous sommes. Nos comportements paraissent souvent automatiques, « plus forts que nous ». Nous nommons cet état la survie relationnelle.

En survie, nous avons tendance à rigidifier notre comportement, à communiquer de manière stéréotypée, et à utiliser de manière presque exclusive des comportements typiques de notre registre de communication favori. Nous manifestons alors des défauts spécifiques de notre profil de communication.

Le modèle ComProfiles®

Le modèle développé par le professeur Robert Weisz distingue des profils de communication purs (R, I, S, V) et des profils mixtes, composites, qui associent deux langages relationnels dominants.

Dans le graphique ci-contre, chaque profil pur ou mixte est associé à un mot-clé représentatif de ce langage relationnel dominant.

Voici une description rapide des quatre profils purs de communication :